Tout comme la vue, l’audition se détériore naturellement avec l’âge et de façon propre à chacun. Plus la prise de conscience et la prise en charge sont précoces, plus l’adaptation à l’appareillage auditif sera facilitée et la rééducation rapide et confortable.
Il est primordial de se faire dépister régulièrement à partir de 50 ans et plus encore si l’on ressent soi-même une gêne accentuée par les remarques de son entourage.
Un dépistage auditif nous permet de déterminer suite à un test d’audition si le patient présente une déficience auditive.
Comment se déroule un bilan auditif ?
Tout d’abord, nous nous attachons à l’historique auditif de notre patient, puis nous évaluerons l’impact social de la surdité dans son environnement présent. Nous vérifierons l’état des conduits auditifs externes de notre patient à l’aide d’un otoscope afin de vérifier que rien n’empêche l’examen auditif ou que les résultats puissent en être faussés. Nous expliquons ensuite au patient le déroulement du test auditif et lui plaçons le casque sur les oreilles.
L’examen consiste à relever pour chaque fréquence (de 125Hz à 8000Hz), le niveau d’intensité à partir duquel le patient commence à percevoir le son, et ce pour chaque oreille séparément.
A chaque fois que le patient entendra un son qu’il soit faible ou fort il appuiera sur le bouton du boîtier ou fera un signe indiquant qu’il a bien perçu le son de la fréquence testée.
Une fois que nous avons testé toutes les fréquences, nous obtenons une courbe audiométrique dite audiogramme indiquant le degré de perte d’audition et les spécificités de la perte (dans les aigus ou les graves notamment).
Au final nous expliquons au patient le type de perte d’audition constatée, ses conséquences dans la vie courante et l’intérêt le cas échéant de porter des aides auditives.